Alexandra de Lapierre

Abandonner. S’abandonner. Se libérer. Liberté.

Ce que je n’ai pas vu, pas lu, pas compris.

Ce que je n’ai pas récolté, aimé, recherché. 

Ce que j’ai voulu oublier, apprivoiser, imaginer.

 

Premier pas en Afrique, Afrique du Nord, Maroc, Marrakech. 

 

Loin du tumulte de la ville, effleurer la chaleur et la beauté.

C’est l’histoire d’un voyage enfermé, d’une quête avortée. S’approprier la palette de couleurs comme sensations espérées pour continuer le voyage.

La tâche, l’éclaboussure, l’aplat, le jaillissement.
L’encre. L’herbier comme ponctuation, le point final.

Les matériaux récoltés.

Le vrai voyage commence. 

 

C’est arriver loin de chez moi et être arrivée à la maison.

Second pas en Afrique, Afrique du Nord, Maroc, Essaouira.

Prolonger la réflexion du ici et maintenant accompagnée de ma fille bleue. 

Retranscrire la mémoire des lieux, de ses habitants,

l’éphémérité du temps qu’il fait et du temps qui passe. 

Le rythme de la nature, le temps de la promenade, 

les moments de contemplation, la fragilité du vivant.

Les mots entendus, les sons suspendus. 

À fleur de peau, recomposer le souvenir photographique des éléments qui composent
cet environnement sensible comme un outil à l’œuvre.