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Alexandra de Lapierre est une artiste, photographe plasticienne, française basée à Paris.
Son travail se fait sur la base de carnets photographiques et de grands formats dans lesquels elle crée des compositions avec ses photographies, des végétaux, des morceaux de phrases glanés au fil de ses flâneries. Ces compositions purement intuitives jouent avec l’image, la mettent à distance et constituent un véritable recueil de souvenirs. Elle pose d’abord un regard sur le monde et ses difficultés, qui s’écrivent petit bout par petit bout, comme des kaléidoscopes et divinisent les petits riens au même titre que les grands. La nature, les papiers, les couleurs, les enfants... tout y est consigné comme autant de témoignages de ce qu’ils sont, de ce qu’ils ont été.
Ses multiples carnets tissent les uns après les autres des petites histoires faites de bouts de chandelles et interrogent en vain... Pas de réponse, aucune certitude, mieux vaut se concentrer sur l’intuition que ses images suggèrent. Des carnets qui laissent à voir et aussi à penser, un herbier de l’existence.

Alexandra de Lapierre est une artiste, photographe plasticienne, française basée à Paris.
Son travail se fait sur la base de carnets photographiques et de grands formats dans lesquels elle crée des compositions avec ses photographies, des végétaux, des morceaux de phrases glanés au fil de ses flâneries. Ces compositions purement intuitives jouent avec l’image, la mettent à distance et constituent un véritable recueil de souvenirs. Elle pose d’abord un regard sur le monde et ses difficultés, qui s’écrivent petit bout par petit bout, comme des kaléidoscopes et divinisent les petits riens au même titre que les grands. La nature, les papiers, les couleurs, les enfants... tout y est consigné comme autant de témoignages de ce qu’ils sont, de ce qu’ils ont été.
Ses multiples carnets tissent les uns après les autres des petites histoires faites de bouts de chandelles et interrogent en vain... Pas de réponse, aucune certitude, mieux vaut se concentrer sur l’intuition que ses images suggèrent. Des carnets qui laissent à voir et aussi à penser, un herbier de l’existence.

Alexandra de Lapierre

06 23 16 20 95

e-mail

WEB SITE :: www.adelap.com

HORS LES MURS

Du livre à l'exposition

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►PHOTOGRAPHE FREELANCE DEPUIS 2000 (affiliée à la MDA) 

(Campagnes, portraits, reportages, packshots, making-of, lookbook…)

►MEMBRE DU COLLECTIF HANS LUCAS DEPUIS 2015

 

ATELIERS 

► Artiste intervenante dans le collège Marais de Villiers de Montreuil 2019-2020 - "Sur les traces de Dora Bruder" avec l'Association Citoyenneté Jeunesse

► Artiste itinérante dans les collèges de la Seine Saint-Denis 2019-2020 avec l'Association Citoyenneté Jeunesse

► Ateliers de création de carnets photographiques pour adultes, enfants/ados et familles

PUBLICATIONS 

► Présentation des livres au Salon de l'Édition Photographique lors des Promenades Photographiques de Vendôme - 2018
► Entre chienne et louve - livre texte et collage de 82 pages - 2018

Vous avez les montres, nous, on a le temps, Marrakech, Maroc -

coffrets de 3 livrets de 40 pages - 2017

Il fait trop chaud, La Havane, Cuba - coffrets de 3 livrets de 40 pages - 2017

►Le Collectif Les 4 Saisons - Auto-édition de 4 livrets (photographies + textes) - 2017 : «Je vous aime», «Les prochaines heures sont profondément essentielles», «Les perruches» «Elle attire les papillons avec ses pois de senteur»

Histoires Naturelles / CDP Editions – 2014

Adelap dedans/dehors (partenariat Blurb) - 2012

 

EXPOSITIONS :

►Exposition collective avec le collectif Les 4 Saisons 

Des livres, des images, des histoires - Photo Doc.,
La Foire Internationale de la Photographie Documentaire - Paris - 2018

►Exposition collective avec le collectif Les 4 Saisons 

Des livres, des images, des histoires - Galerie Graphem - Paris - 2018

►Exposition collective avec le collectif Les 4 Saisons 

Des livres, des images, des histoires - au 104 - Paris - 2017

►Exposition Maro & Chaignaud, la rencontre de deux danseurs -

Maison de la Musique de Nanterre - 2017

►Prix Espace Beaurepaire 2017 (Finaliste) - Carnet de Forêt -

Installation carnets, Grands Formats et Vidéo - 

Espace Beaurepaire – Février 2017 - Paris

►Présentation des Carnets, livres et autres curiosités -

Gallery ART.C – décembre 2016 - Paris

Carnet de Routes en Europe Centrale - What’s Up Photo Doc –

Novembre 2016 - Paris

►Exposition collective – Ensemble, c’est tout, Les Grands Voisins -

2016 - Paris

Carnet de Routes en Europe Centrale - La Petite Galerie Béziers –

Octobre 2015

Carnet de Routes en France - Festival de la photographie Méditerranéenne #18 - Nice 2016

 

PRIX :

​► MAGHREB PHOTOGRAPHY AWARDS 2019 - lauréate Maghreb Photography Awards 2019 dans la catégorie "Meilleur projet photographique sur le Maghreb" pour le travail intitulé "Aussi loin que le tumulte m’emporte".

►Prix Espace Beaurepaire 2017 (Finaliste) - Carnet de Forêt

►Sept’Off - Festival de la photographie Méditerranéenne 2016 #18 (Finaliste)

►La série Histoires Naturelles d’ADELAP a été sélectionnée par Marion Hislen (Fetart & Festival Circulation) lors des lectures de portfolios organisées dans le cadre de la Parenthèse Freelens 2014 

à la Gaité Lyrique.

 

ARTICLE :

►Adelap : parlons de mélanges photographiques :: www.lesphotographes.com

►Les Histoires Naturelles d’Adelap Par Camille Périssé :: www.oai13.com

►Parutions sur L’œil de la Photographie :: www.loeildelaphotographie.com

Ils ont écrit

Par Jeanne Debost

metteure en scène - directrice artistique 

 

> Rencontrer le travail d’Adelap, c’est plonger son regard dans un monde de sensations, vécues, imaginées, oubliées, retrouvées puis reproduites, réelles ou inventées. L’œuvre, une lente construction d’image-objet, en est un témoignage savamment orchestré, ordonné et désordonné à la fois, minutieux, tranché et précis mais aussi brouillé, humble, et émerveillé. 

La première trace, le souvenir, c’est l’instant capturé. Celui d’Adelap la photographe.
C’est un cliché dont l’apparition est due à une conjoncture de circonstances voulues, préparées par elle (lieu, heure), et d’autres qui lui échappent totalement (l’instant). 

Adelap la photographe est à l’affut, elle maîtrise son outil, elle ressent les images et nous les livre telles des petites créatures emboîtées, enchâssées, en attente de sortir au grand jour, de voir la lumière pour être transformées, dans une foison et une variété hors du commun. 

Chez elle, tout est propice à la photographie, du plus petit détail au paysage le plus grandiose. Et tout est propice à la transformation : oblitérer l’image pour mieux l’oublier, et la faire renaitre sous une autre forme. 

Lors de ses pérégrinations, la photographe fabrique ses souvenirs, en collectant les images, mais aussi des petites choses, objets, détritus, poussières, trésors trouvés çà et là et consignées dans un cahier, un sac, une poche et à destination de son atelier, le lieu d’expression d’Adelap la plasticienne. 

Dans le silence de l’atelier, le bruit visuel de la table : jonché d’images imprimées, de petites trouvailles insignifiantes, végétaux, papiers, mots découpés, carnets, mais aussi peintures, encres, colle, ciseaux et cutters. Ce foisonnement, nécessaire pour l’artiste dans la démarche de passage à l’acte plastique, témoigne de l’attention et de la minutie dont elle s’arme afin de faire advenir l’œuvre. 

Pour cela, elle doit passer par un savant et continu agencement dans ses carnets de ces ingrédients trouvés, photographiés, découpés, retravailés, repensés, mouillés, séchés, recollés, redécoupés...
Les pages de ces carnets peuvent alors être remises à distance. Elles sont re-photographiées, re-traitées, re-découvertes et deviennent ainsi un nouveau champ de collectage, de lecture. Elles sont le substrat d’une œuvre dont les différentes couches d’intervention sont telles des strates de sédimentation, formant un Humus souple et odorant, dans lequel on ira volontiers imprimer nos pas. 

Ainsi l’oubli devient nécessaire à l’avènement de l’œuvre... Oublier ce qu’était l’image au départ et par la mémoire sensible, la transformer, la mettre à distance, puis la mouiller, la peindre, la re-photographier pour encore la re-colorer, la re-formater pour enfin raconter ce qu’elle est vraiment.

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